Le 6 août 2002 a été une journée de fierté pour les francophones de Moncton, la première ville officiellement bilingue au Canada. Sept ans plus tard, la langue française est en train de disparaitre dans cette ville. La ville voisine de Moncton, soit Dieppe, ou 80% des gens se considèrent francophones, est actuellement en train de se faire influencer par leur voisin. Généralement, les entreprises de ces communautés devraient présenter leurs affiches publicitaires autant en français qu’en anglais. Une étude du Conseil pour l’aménagement du français au N-B nous démontre que les affiches commerciales de Dieppe et Moncton sont présentement loin de respecter leur classe respective, soit une ville francophone et une ville bilingue.
Pour débuter, l’étude sur la langue des affiches commerciales a été recensée sur quatre chemins principaux, soit la rue Main, la rue Saint-George et le chemin Mountain, qui sont tous à Moncton et la rue Champlain, qui est à Dieppe, pour un total de 399 entreprises. Les données nous démontrent que seulement 40% des affiches de la rue Champlain sont bilingues. De plus, seulement 13% à 20% des affiches ciblées à Moncton sont bilingues. Moncton et Dieppe, qui sont deux villes qui évoluent très rapidement présentement, attirent beaucoup de touristes francophones qui arrivent soit du Québec ou même du Nord du N-B. À cette heure, les affiches commerciales presque seulement en anglais laissent une mauvaise impression de Moncton et Dieppe. En même temps, ces villes ne respectent pas leurs touristes francophones, qui pensent venir à une ville autant française qu’anglaise, quand plus de 80% des entreprises à Moncton offrent seulement des services en anglais.
Ensuite, la Charte des droits nous indique que « Le français et l’anglais sont les langues officielles du Nouveau-Brunswick, également elles ont un statut et des droits et privilèges égaux » En d’autre mots, cela veut dire que Moncton et Dieppe doivent respecter les droits et privilèges des citoyens français, ce qui veut dire que les entreprises devraient présenter leurs affiches publicitaires dans les deux langues officielles.
Pour conclure, ne serait-il pas normal que les entreprises de la seule ville au Canada officiellement bilingue affichent leurs commerces dans les deux langues officielles ? Si nous voulons un changement, nous devons agir maintenant.
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