Partout dans le monde, des athlètes professionnels se font payé un salaire dont plusieurs personnes jugent trop élevé. Mais ce qu’elles oublient, c’est tout simplement le principe d’économie, l’offre et la demande. C’est la raison pour laquelle le montant que reçoivent ces athlètes est tout à fait justifié.
En premier lieu, les partisans veulent voir les athlètes professionnels en action. Dans la plupart des cas, la population de consommateurs se plaint que les billets vendus sont trop coûteux. Ce qui reste à déterminer, c’est que tous les billets se font vendre alors pourquoi se plaindre s’ils vont continuellement en acheter ? Pourquoi les propriétaires diminueraient-ils leurs prix d’entrée s’ils n’ont aucun ennui d’une faillite ? Prenons l’exemple suivant : à Montréal, un billet coûte environ 200$. Multiplions ce montant par le nombre de places que peu contenir le Centre Bell, soit 21 273, et nous obtenons plus de 4 millions de dollars par partie. Dans une saison de hockey, il y a 82 parties, alors 41 parties à domicile. En gros, ils accumulent
à peu près 175 millions de dollars annuellement. Avec ce revenu, c’est alors que l’on voit des commanditaires appuyer des athlètes, ces derniers sont rémunérés davantage.
De plus, il y a des millions de jeunes qui pratiquent un sport, et seuls quelques dizaines ou centaines vont réussir à le pratiquer de manière professionnelle. Ceci exige des années d´entraînements et des sacrifices sans avoir aucune assurance de percer sur le marché du travail. Certains jeunes seront motivés plus que d’autres, ce qui déterminera leur futur. Pendant que des sportifs font des millions, les entreprises qui signent des contrats avec eux font des milliards, ceci en vendant leurs image et leurs aptitudes. Un peu comme un artiste, il est normal que la personne de qui vend son image reçoive un pourcentage de tout ce profit.
En fin de compte, il est évident et même raisonnable de comprendre pourquoi ils reçoivent un si grand montant. Le support qu’accordent les
partisans aux propriétaires et aux commanditaires, tombe directement dans la poche des joueurs. Avec tous ces faits et preuves, ceux qui se plaignent devront se contenter de continuer à regarder leur équipe préférée.
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Vos arguments sont très valides! Avant avoir lu votre éditorial, mon opinion était que les athlètes recevaient trop d'argent pour tout simplement jouer un sport. Je comprends maintenant que ceci est une question d'offre et de demande et que ces athlètes travaillent fort pour ce rendre où ils sont. Par contre, je crois qu'il y a beaucoup de gens qui ne font pas assez d'argent pour tout le travail qu'ils font. Par exemple, les enseignants et les enseignantes qui font tellement de travail supplémentaire et aident nos enfants à réussir dans la vie. Pour toute l’énergie qu’ils dépensent sur les enfants de notre société, ils sont payés en peanuts.
RépondreSupprimerSarah Toner