mercredi 1 juin 2011

Un choix altruiste

Le mouvement écologique ou « vert » a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années. La déforestation, les pénuries d’eau, l’extinction de plusieurs milliers d’espèces animales sauvages et la famine sont tous des sujets qui font la une et qui inquiètent le monde entier. Les gens n’ont que les mots « biologique », « vert » ou « organique » à la bouche et il existe de plus en plus de végétariens. Mais beaucoup hésitent, se demandant si le végétarisme est réellement une solution à ces problèmes. La réponse est oui! Le végétarisme comporte bien plus d’avantages qu’une alimentation pourvue de viande, pour soi-même ainsi que la terre.
Tout d’abord, la production de viande représente un important gaspillage de ressources pour peu de résultats. Il faut, en effet, quatre calories de nourriture végétale pour obtenir une seule calorie de poulet ou de porc. Pour produire du lait, il en faut huit et dix-sept, et parfois bien plus, pour avoir une calorie de bœuf. Cela va sans compter les besoins en eau; il faut 25 000 litres d’eau pour obtenir 100 grammes de bœuf. La famine est également un sujet important, plusieurs organisations œuvrent présentement dans le but de l’éradiquer. Peu de gens savent qu’il est possible pour un agriculteur, sur un terrain consacré à la culture de fruits ou de légumes, de nourrir une trentaine de personnes. S’il décide d’employer son terrain pour la production de viande, ce ratio passe à cinq personnes. Le végétarisme peut effectivement sauver 923 millions de gens souffrants de la faim! La déforestation qui a lieu un peu partout pour faire la place aux troupeaux de bétail qui augmentent de façon exponentielle peut aussi prendre fin; en arrêtant la consommation de produits d’origine animale, il est possible de réduire la destruction des forêts tropicales de 70%.
Aussi, le mode de vie végétarien n’est pas seulement bénéfique pour la terre, mais aussi pour soi-même. Les végétariens sont moins à risque de développer des problèmes cardiaques. L’élimination de la viande dans l’alimentation peut être synonyme de baisse du taux de gras ingéré et également du taux d’exposition aux quelques 20 000 drogues utilisées pour prévenir les maladies et augmenter la croissance chez les animaux. En plus, les protéines fournies par la viande sont facilement trouvées dans le tofu ou les noix. Il existe même du tofu qui a la saveur de viande.
De plus, les conditions dans lesquelles les animaux sont élevés sont, pour le moins, déplorables. Ces derniers, bourrés d’antibiotiques et d’hormones de croissance, sont sujets aux pires tortures. Les poules sont souvent enfermées dans de petites cages où elles ne peuvent même pas se retourner. Gavées de grain enrichi d’hormones, elles atteignent des tailles énormes. Leurs jambes, incapables de supporter un tel poids, se cassent, et ces poules se voient obligées de souffrir longuement. Les vaches, elles, se font couper la queue sans qu’aucun anesthésiant ne soit administré. Les cochons sont victimes de bien plus; étant parfois accrochés au mur ou au plafond par la peau du cou alors qu’ils sont encore vivants. Tout cela est fait pour sauver temps et argent. Anxiété, peur et douleur règnent dans ces abattoirs et ces traitements infligés sont d’une cruauté inutile et ignoble.
En conclusion, le végétarisme offre une solution intelligente aux nombreux problèmes dans le monde, permettant d’arrêter famine, déforestation et pénuries d’eau. C’est un changement facile à faire qui ne demande que peu d’efforts, alors pourquoi ne pas le faire aujourd’hui?

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